Institut Jane Goodall sous la pluie, comme pour cacher nos larmes

      Clairement, un article n’était pas suffisant pour vous montrer tout ce que nous avons vu en ces quelques jours dans le Parc Kruger. Comme je vous l'ai dit, les guides et les safaris se sont enchaînés pour notre plus grand bonheur. Qui peut se lasser d'observer cette faune sauvage ?



        En ces derniers jours dans le parc, le temps n'était pas au beau fixe. Un euphémisme pour ne pas dire qu'il était carrément pourri. Mais ce jour-là, rien n'aurait pu nous empêcher de profiter de la merveilleuse visite prévue : The Jane Goodall Institute of South Africa. Si vous ne connaissez pas encore Jane Goodall, je vous invite sincèrement à faire quelques recherches à son sujet. Cette ethnologue et anthropologue britannique est connue du grand public pour ses études sur les chimpanzés et son engagement à les préserver. Visiter cet institut c'est participer, un peu, à notre échelle, à ses combats ô combien importants. J'ai pleuré deux fois lors de ce voyage, voici la première 
        Il faut savoir que les chimpanzés ne sont pas naturellement présents en Afrique du Sud. C'est d'ailleurs pour cela que cet institut est un véritable havre de paix pour ses pensionnaires, loin de tout braconnage et commerces illicites. On peut y observer ici des chimpanzés en convalescence, handicapés et/ou traumatisés par des traitements horribles infligés par l'homme. Le chimpanzé étant l'animal ayant des comportements se rapprochant le plus de ceux des êtres humains, il est souvent utilisé dans les cirques et travesti pour des numéros allant à l'encontre de sa nature. Il est aussi utilisé comme animal de compagnie pour des riches sans scrupules, partout à travers le monde. L'institut sauve ainsi certains de ces animaux en détresse et nous livre leurs histoires lors d'une visite aussi nécessaire que poignante. 

"Ce que vous faites fait la différence, et vous devez décider de comment vous voulez faire la différence" - "Si les humains sont les êtres les plus intelligents sur terre, alors pourquoi sommes-nous en train de détruire notre unique maison ? " Dr Jane Goodall





       Toujours voir le bon côté des choses, parce qu'après la pluie, le beau temps. Et quand les premiers rayons de soleil de la journée sortent, les animaux avec. Toutes sortes d'animaux qu'on n'aurait peut-être pas eu l'occasion de voir sous un soleil de plomb, comme un escargot grand comme la main, à faire saliver n'importe quel Catalan ou encore des bébés hyènes sortis de force de leur cachette souterraine par la montée des eaux. 


Elle serait presque mignonne

       Vous savez ce qui est plus impressionnant que de croiser un lion solitaire dans la savane ? ou un éléphant tranquille au bord de la route ? Je vous le donne dans le mille : quand ils débarquent en nombre ! La meute de lionnes et lionceaux qui lézardent au soleil, des éléphants qui se chamaillent ou encore une assemblée de babouins bien décidée à rester au milieu de la route, en voilà des souvenirs indélébiles. Surtout quand les guides vous accompagnent dans la joie et la bonne humeur et sont de vrais puits de connaissances (je le sais, j'ai essayé, ils sont incollables, même sur les insectes et les oiseaux ils ont réponse à tout !).



Là... on est repéré !



Comme quoi... tout ce qui est petit n'est pas forcément mignon !

Après la pluie... ça grouille dans la savane






Parce que franchement qui se soucie de sa dégaine au fin fond de la savane ? ... clairement pas nous !

Commentaires

  1. "Si les humains sont les êtres les plus intelligents sur terre, alors pourquoi sommes-nous en train de détruire notre unique maison ?" Peut-être parce que la connerie a été mieux répartie que l'intelligence par mère nature ou père créateur ? La lecture de Sapiens, de Yuval Noah Harari, nous apprend que l'arrivée de notre espèce en Australie a été une catastrophe pour la faune en entraînant la disparition de la plus grande partie des animaux de grande taille. Notre pseudo-intelligence a commencé à provoquer des malheurs en cascade très tôt. Il ne manquait plus que l'avidité capitaliste pour corser l'addition. Et aujourd'hui, on met la pression sur les peuples pour protéger l'environnement pendant que les plus riches partent en balade dans l'espace, certainement pour voir de plus haut le dérèglement climatique et la permanence des famines et des épidémies ...

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